Alan Abatuci co-fondateur de l’application Ileco était sur Forbes France cette semaine.
Ileco, pour ceux qui ne connaissent pas encore cette application, permet la dématérialisation des prospectus.
Créée par deux jeunes Martiniquais, Alan Abatuci et sa femme UX/UI designer, ils ont lancé l’application afin d’apporter des solutions aux enseignes de Martinique qui distribuaient 80 millions de prospectus en 2021.
Téléchargée plus de 180 000 fois, l’application compte environ un million d’utilisateurs potentiels en Martinique, Guadeloupe, Guyanes, Saint-Martin et Saint-Barthélemy.
L’application a une vocation écologique et stratégique
De plus en plus, les commerces font attention à leur impact sur l’environnement et mettent en place des politiques RSE. D’autre part, la loi se renforce pour les commerces récalcitrants, les poussant à faire attention.
En ce sens, les enseignes doivent trouver des alternatives aux canaux de publicité traditionnels et s’adapter aux nouveaux usages des consommateurs.
« Les enseignes dépensent énormément de budget dans la distribution de prospectus, alors qu’ils vont très souvent à la poubelle car les clients n’ont pas demandé à recevoir ces offres ».
Alan Abatuci, pour Forbes France
Ileco, permet d’allier écologie, économie et stratégie ! Puisqu’en plus de permettre aux enseignes de bénéficier d’une large audience, Ileco leur propose un back-office dédié où ils peuvent suivre et administrer leurs campagnes.
C’est ainsi que les commerçants peuvent intégrer l’application dans leur stratégie de communication globale, tout en mesurant leurs actions.
« Ils peuvent suivre leurs KPI et l’audience de leurs prospectus digitaux avec de nombreuses informations. Nous avons aussi développé une Heat map, afin de mieux connaître les zones de chalandises exposées aux catalogues, ce qui nous permet d’analyser le drive-to-store. On ne fait pas que leur apporter des prospects qualifiés, prêts à passer à l’acte d’achat, on leur propose d’ajuster toute leur stratégie de communication autour de leurs promotions ».
Alan Abatuci, pour Forbes France
Une application qui a encore de beaux jours devant elle et qui ne tardera pas à partir à la conquête de l’Océan Indien.
